Cette réunion est la troisième du collectif, elle a permis de faire un bilan des situations de chacun et de construire de nouvelles propositions d’action.
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Les revendications :
Les revendications exprimées à la dernière réunion restent les mêmes, certaines sont débattues :
1-Pouvoir bénéficier d’un temps complet si on le souhaite, le temps partiel doit être choisi et non imposé.
Le rectorat veut au contraire développer les temps partiels, car les AESH à temps complet n’arrivent pas à faire toutes leurs heures dans leur établissement (1607 h) en dehors des périodes de vacances.
Pour la CGT qui revendique un temps de travail de 32 heures semaine, les AESH travaillant lorsque les établissements scolaires accueillent des élèves, soit 36 semaines par an, les temps pleins proposés devraient être de 1152 heures.
2- Obtenir une grille d’avancement revalorisée et son application
Il existe bien une grille nationale d’avancement, mais son application est à la discrétion des recteurs. Les avancements ont lieu tous les trois ans et sont de quelques euros !
La CGT revendique un salaire net à 1 800 euros et la reconnaissance de l’expérience professionnelle à bac + 3 permettant de passer les concours de la fonction publique, notamment pour devenir enseignant.
La CGT revendique un statut de fonctionnaire pour les AESH avec les droits associés.
3- Pouvoir choisir son établissement d’affectation
» On nous envoie où on veut, quand on veut ». Impossible de demander un établissement, proche de son domicile par exemple, alors qu’il y a des besoins. Ce sont de nouveaux personnels qui seront embauchés, il ne sera pas fait appel à nous parce qu’on est déjà en poste ailleurs.
La CGT demande qu’une commission spécifique (CAPA) soit créées et mise en place pour permettre l’affection par secteur géographique en fonction de l’ancienneté et des vœux des AESH de l’académie.
4- Obtenir des tarifs réduits pour la cantine voire la gratuité
Ceci se justifie par le fait que les AESH prennent en charge les élèves en situation de handicap en même temps qu’elles prennent leur repas, d’autre part le salaire moyen des AESH qui sont très majoritairement à temps partiel est de 600 euros !
Les AESH sont amenés à travailler dans des établissements du 1er ou 2nd degré, la restauration est gérée par la commune, les départements ou la région, les interlocuteurs sont donc multiples. Une action pourrait être envisagée pour interpeller chacun d’entre eux sur le sujet de la prise en charge des repas par les collectivités.
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Les actions proposées
1- Participer à la journée de mobilisation prévue le 5 avril 2018, pour les précaires de l’éducation nationale, contractuels, AED et bien sûr AESH, à l’initiative d’un collectif d’île de France et de quelques syndicats à ce jour.
2- Demander une audience auprès du Recteur ce même jour, avec mobilisation des personnels et conférence de presse au rectorat ou à l’UD en fonction du nombre de personnes mobilisées.
3- Poser une journée de formation syndicale (à déposer avant le 5 mars) ou une convocation-mandat (avant le 29 avril), ce qui permettra aux collègues de préparer l’audience et la mobilisation du 5 avril.
4- Informer le maximum de collègues et de parents d’élèves par tous les moyens dont dispose le collectif.
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La vie du collectif.
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désormais une rubrique AESH est consultable sur le nouveau site de la CGT Educ’action du Limousin. Chacun peut proposer de nouvelles informations à y inscrire. La journée de mobilisation du 5 avril y sera annoncée.
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le premier bulletin de liaison AESH devrait paraitre mi-mars