Contre les réformes des lycées professionnels, généraux et techniques, contre les suppressions de postes et pour l’amélioration des conditions de travail.
Depuis des mois, la CGT dénonce les attaques :
- contre les salaires,
- la baisse des pensions et minima sociaux,
- les attaques contre la protection sociale, les réformes porteuses de régression sociale pour l’Éducation nationale et ses personnels.
Exigeons des investissements pour l’École
- Baisse des effectifs dans toutes les classes,
- Des personnels en nombre : 1 AED/ 75 élèves (1/50 en Éducation prioritaire) et 1 CPE/ 250 élèves (1 minimum en éducation prioritaire ),
- Une carte de l’Éducation prioritaire établie sur des critères objectifs et partagés par les personnels incluant les lycées,
- Des moyens à la hauteur des besoins en éducation prioritaire pour donner plus à celles et ceux qui ont moins,
- Abandon de la réforme territoriale et de la fusion des académies,
- Diminution du temps de service de l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale,
- Financement des services publics et leur extension en taxant le capital,
- Titularisation de l’ensemble des non-titulaires sans condition de concours ni de nationalité.
Exigeons une École émancipatrice
- Retrait des réformes Blanquer des lycées généraux, technologiques et de la voie professionnelle,
- Abrogation de la loi ORE et fin de la sélection à l’entrée de l’université,
- Gratuité des inscriptions à l’université,
- Ouverture de concertation avec les personnels pour une École rompant avec la reproduction sociale,
- Collège unique réellement démocratique,
- Lycée unique et polytechnique assurant à toutes et tous un enseignement général et professionnel.
ENSEMBLE, CONSTRUISONS le RAPPORT de FORCES POUR EXIGER
- La hausse du point d’indice
- L’augmentation immédiate de 400€ pour tou-tes
- Aucun salaire inférieur à 1800€ nets
- L’abrogation du PPCR et du RIFSEEP (rémunération au mérite)
- L’abrogation du jour de carence
- Le maintien de la retraite par répartition, basée sur le salaire socialisé (les cotisations)
- La retraite à plein traitement (75% des 6 derniers mois) à 60 ans et/ou 37,5 années de cotisation
- La fin de la CSG qui transfère le financement de la sécurité sociale par le salaire vers l’impôt