La CGT Educ’action appelle à la grève le 17 novembre 2022 contre la réforme Macron de la voie professionnelle sous statut scolaire.
La grève massive du 18 octobre a été historique !
Amplifions la mobilisation jusqu’au retrait et faisons du 17 novembre une journée « lycées professionnels morts » partout en France !
Réunion à 10h30 Maison du Peuple (3ème étage)
24 rue Charles Michels
87 000 Limoges
Publications à télécharger : Tract 17 Novembre Communiqué La réforme LP expliquée au grand public
Périodes de Formation en Milieu Professionnel (PFMP) : le passage en force
Le président Macron a annoncé vouloir supprimer du temps de formation en lycée pour augmenter le temps de présence des élèves dans les entreprises.
Les PFMP, dès la rentrée 2023, augmenteraient de 50%. Les élèves n’auraient quasiment plus d’heures d’atelier.
En renvoyant à l’autonomie des chef·fes d’établissement pour en décider la mise en œuvre, leur dérégulation est annoncée.
A travers les « expérimentations locales », l’autonomie renforcée des établissements va aggraver les inégalités sociales et territoriales et conduire à la dislocation du cadre national de cette voie d’enseignement.
L’objectif est de renforcer la mainmise du patronat sur la formation scolaire.
Contre l’émancipation
L’enseignement général n’est évoqué qu’à travers le français et les maths.
Les langues vivantes, l’éco–droit, l’éco–gestion, les arts appliqués, l’EPS, la PSE, l’histoire–géo ne seraient pas considérés comme des « savoirs fondamentaux » ?
La CGT Éduc’action refuse ces pertes d’heures en enseignement professionnel et en enseignement général.
Les lycées professionnels (LP) n’ont pas vocation à être au service des entreprises mais bien à celui des élèves.
On ne forme pas mieux « sur le tas ». L’entreprise n’est pas l’alpha et l’oméga de la formation professionnelle.
Plan social dans les LP
Autre annonce, la mise en adéquation de la carte des formations scolaires avec les besoins immédiats de main d’œuvre des entreprises locales et les fermetures de formations prétendument non‐insérantes.
Toutes ces mesures vont entrainer des suppressions de postes : c’est bien un plan social qui s’annonce dans les LP.
Boycott des groupes de travail
Sont déjà actés, « l’augmentation des périodes de stages », « l’ajustement des cartes de formation aux besoins des entreprises » et « l’augmentation de l’autonomie des établissements ».
Cette absence de dialogue, confirmée par le calendrier qui l’accompagne, avec des textes réglementaires présentés en janvier et février ne sont pas acceptables.
La CGT a refusé de cautionner les groupes de travail mis en place sous la tutelle du ministère du travail.
Nos revendications
- La CGT Educ’action , attachée à la valeur émancipatrice de la formation, dénonce cette nouvelle offensive libérale contre l’école.
- Elle soutient les personnels des LP dans leur demande de retrait de cette réforme et de renforcement de la voie professionnelle sous statut scolaire.
- La CGT Educ’action réaffirme sa revendication d’une scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans, afin de renforcer l’égalité des chances pour toutes et tous et notamment des jeunes issus des classes populaires qui sont les principaux élèves des LP.