Dans le cadre de l’appel national interprofessionnel, face au projet de société que nous propose ce gouvernement et à l’attaque d’une telle ampleur dans le secteur de l’Éducation, la CGT Educ’ac-tion appelle à la grève et manifestations le mardi 19 mars 2019 !
Manifestations :
Haute-Vienne : Limoges à 10h30 carrefour Tourny
Creuse : Guéret 10h30 devant la poste
Corrèze : Brive 14h Place W. Churchill
Le programme de destruction et d’injustice sociale du gouvernement
Malgré le profond mécontentement qui s’exprime depuis plusieurs mois dans tout le pays, le gouvernement continue à dérouler sa feuille de route et à appliquer son programme de destruction sociale.
Que ce soit dans l’éducation, les services publics, la santé ou encore notre système de retraite, tout va dans le même sens : réduire « la dépense publique » et nos droits.
Toutes les exigences de justice sociale, portées par les mouvements sociaux et une très grande majorité de la population, sont balayées d’un revers de main.
La seule réponse apportée par le gouvernement aux légitimes revendications sociales, c’est la carotte du « Grand débat National » et le bâton de la répression.
Les salaires stagnent, la casse de la Sécurité Sociale se poursuit et s’accélère, le prix des produits de consommation courante augmente, les lois portant atteinte aux libertés syndicales et de manifester sont votées, la suppression de l’ISF n’est toujours pas remise en cause.
Les attaques contre les salariés, qu’ils soient du secteur privé ou du secteur public se multiplient.
Dans le viseur : la fonction publique
Les agents de la Fonction publique et leurs missions sont au cœur des visées régressives du pouvoir exécutif :
- Gel de la valeur du point qui entraîne des pertes de pouvoir d’achat sans précédent,
- Mauvaise compensation de la hausse de la CSG,
- Rétablissement du jour de carence injuste tant pour les salarié-e-s du privé que pour les agent-e-s public,
- Démantèlement des organismes consultatifs de la Fonction publique en mettant en cause les mandats des représentants des personnels,
- Recours encore plus massif aux contractuels, synonyme de précarité accrue.
Dans l’Éducation, c’est la mise en place des réformes à marche forcée
A travers les réformes en cours, le ministre de l’Education nationale instaure une idéologie libérale à tous les étages : une École pour les élites empreinte de tri social, de sélection, d’autoritarisme, de concurrence…
Il faut exiger le RETRAIT de la LOI BLANQUER !
C’est une autre École que la CGT Éduc’action revendique : une École émancipatrice, égalitaire et qualifiante !
Pour un nouveau modèle social, la CGT fait des propositions
Une augmentation immédiate du SMIC à 1800€
L’ouverture de négociations salariales dans les branches, les entreprises et les administrations pour que les salaires augmentent, pour reconnaître les qualifications, les diplômes et l’expérience des travailleurs.
Augmentation des retraites et pensions, abrogation de la CSG. Possibilité de départ à la retraite dès 60 ans.
Réduction du temps de travail à 32 heures avec créations d’emplois.
L’égalité salariale entre les femmes et les hommes. Il est insupportable que les femmes perçoivent encore 25 % de moins que les hommes. Cela générerait près de 35 milliards de recettes fiscales supplémentaires pour l’Etat (cotisations salariales et patronales, impôt sur le revenu, et TVA).
Un système fiscal plus juste : renforcer la place de l’impôt sur le revenu, notamment en augmentant les taux pour les plus hauts revenus et en réduisant les niches fiscales.
Une indemnisation de tous les privés d’emploi, parce qu’on ne choisit pas d’être licencié.
Un nouveau statut salarié : des droits attachés au salarié tout au long de sa carrière et garantis collectivement, opposables à tout employeur et transférables d’une entreprise à une autre (emploi stable, formation continue, protection sociale…), de nouveaux droits qui sécurisent le salarié tout au long de sa vie.
Un plan de titularisation.
L’abrogation du jour de carence.